angiographie 3

Grâce à l’ angiographie, il est possible de suivre le flux sanguin dans les vaisseaux et ainsi d’exclure ou de confirmer d’éventuelles obstructions, sténoses ou anomalies. Les vaisseaux cérébraux, les vaisseaux coronaires (dans ce cas précis, l’examen est appelé coronarographie), la circulation pulmonaire, les vaisseaux de l’abdomen et des membres peuvent être évalués. L’angiographie est également un outil précieux pour planifier la mise en œuvre d’un traitement approprié.

Indications pour l’angiographie

Les indications de l’angiographie comprennent, sans s’y limiter, les éléments suivants :

  • maladie coronarienne,
  • ischémie intestinale aiguë et chronique,
  • la thrombose veineuse profonde,
  • embolie pulmonaire,
  • la vascularite,
  • évaluation de la vascularisation de l’organe concerné,
  • anomalies et malformations vasculaires,
  • les maladies neurologiques.

Angiographie – préparation à l’examen

Pour réaliser une angiographie, le  médecin doit exclure la présence de contre-indications à l’angiographie. Pour cette raison, le patient subit des analyses de sang en laboratoire. angiographie 2Outre des paramètres importants tels que les paramètres de coagulation, le groupe sanguin ou le taux d’hémoglobine, le taux de créatinine est crucial. Lorsqu’il est supérieur à la normale, cela indique une insuffisance rénale.

En raison de la nécessité d’administrer un produit de contraste pendant l’angiographie, il est conseillé d’être suffisamment hydraté au préalable et de faire une ponction veineuse pour la procédure, afin de pouvoir administrer des médicaments en cas de  réaction anaphylactique au produit de contraste.

De plus, lorsque l’angiographie est pratiquée dans un contexte électif, le patient doit se présenter à l’examen l’estomac vide. Il est également important que les ongles ne soient pas peints avec du vernis à ongles.

Angiographie – cours

Pendant l’examen, le patient reste généralement conscient. angiographie 1Avant l’examen, on lui administre un sédatif, puis une anesthésie dans la zone de la ponction, par laquelle le médecin insère un cathéter dans l’artère. Il s’agit le plus souvent de l’artère fémorale ou radiale. Ce cathéter est soigneusement guidé vers la zone à examiner. Un liquide de contraste est ensuite administré, ce qui rend les éléments du système circulatoire visibles sur une série d’images radiographiques prises immédiatement après. Lorsque le produit de contraste est administré, le patient peut avoir une sensation de chaleur diffuse. Enfin, le cathéter est retiré de l’artère. Un pansement compressif est placé à cet endroit. Le plus souvent, la pose de sutures n’est pas nécessaire. L’ensemble de la procédure peut prendre entre 30 minutes et 2 heures.

Angiographie – complications

Après une angiographie, il est conseillé de se réhydrater pour minimiser le risque de lésions rénales post-contraste.

angiographieLorsque l’angiographie est pratiquée de manière élective, après une période de surveillance du patient, si celui-ci se sent bien et que rien n’inquiète le médecin, le patient peut rentrer chez lui. Là, le patient doit se reposer pour le reste de la journée et épargner le membre sur lequel la ponction a été effectuée.

En cas de  symptômes inquiétants , le patient doit consulter immédiatement le médecin. Les complications après une angiographie sont liées au site d’insertion du cathéter, à l’effet du contraste lui-même sur l’organisme et peuvent rarement survenir à la suite d’une intervention intravasculaire.